Une nouvelle fois, L’Ososphère must be built car fabriquer notre monde de demain se joue en activant ensemble la ville d’aujourd’hui !
Dans le propos comme dans le rapport aux lieux qu’elle investit, la programmation artistique de L’Ososphère s’ancre ainsi dans la singularité du territoire sur lequel elle se situe. Mettant la ville en mouvement à travers la fête, la déambulation collective et la contemplation partagée, L’Ososphère crée un ensemble de situations ouvertes qui s’emploient à rendre les mutations émotionnellement perceptibles en même temps qu’elles font émerger en temps réel une nouvelle mémoire et des aspirations communes.
L’Ososphère est au cœur de l’émergence d’un Art de Ville pour habiter l’époque et le territoire à travers les formes artistiques les plus contemporaines… Un Art de Ville pour vivre la ville comme nulle part ailleurs…
L’Ososphère revient dans le quartier Laiterie-Gare
L’Ososphère revient aujourd’hui sur ses lieux d’origine et point d’ancrage : le site de La Laiterie.
Dans une trajectoire intuitive aux allures de spirale à travers Strasbourg, elle a entre-temps activé le môle Seegmuller (2011), la Coop sur le Port (depuis 2012) et le Campus Central (en 2015), y embarquant plusieurs centaines de milliers de personnes et accompagnant ainsi, quitte à le précéder, le mouvement de la ville vers l’Est, explorant de nouvelles perspectives tant géographiques qu’urbaines.
Ce retour à La Laiterie est ainsi le point de départ d’un nouveau chapitre de l’histoire intimement liée de L’Ososphère avec Strasbourg et l’époque.
Le quartier Gare-Laiterie, joue un rôle singulier dans l’archipel de Strasbourg et sa profonde transformation à venir est un sujet central mais encore peu perçu de la mutation de la ville. Cette évolution participe pourtant du renouvellement de celle-ci depuis l’authenticité patinée et la mixité urbaine de ce quartier créatif où cohabitent populations étudiantes et populaires, artistes, structures culturelles, réseau d’indépendants, expériences en innovation sociale…
Ancrer de nouveau, aujourd’hui, L’Ososphère à La Laiterie est d’autant plus important que ce morceau de ville est l’épicentre actif de cette transformation à venir : une partie de ce qui se passe ici aujourd’hui y est né et s’y joue chaque soir, dans ce lieu en prise directe avec l’époque et qui accueille chaque année 100.000 personnes à un rythme quotidien, rassemblant sans cesse les forces vives de Strasbourg et diffusant son nom dans le monde entier dans le sillage des artistes qui y sont accueillis.
L’écosystème qui s’est développé depuis 20 ans autour de L’Ososphère a vu naître nombre de collectifs d’artistes et d’architectes, des entreprises et des dizaines de projets artistiques, créatifs, innovants, immergés dans la fabrique de l’époque et qui contribuent à réinventer désormais Strasbourg au gré de dynamiques individuelles et croisées. Ils sont les acteurs et créateurs d’un nouvel Art de Ville à la strasbourgeoise qui irrigue une ligne de lieux à travers la ville, notamment ouverts par L’Ososphère et qui agissent désormais en nouveaux catalyseurs urbains.
À partir de cette édition 2019, L’Ososphère accompagne ce nouveau mouvement de transformation de la ville depuis La Laiterie, tout en posant la question de l’articulation de ces morceaux de ville avec le centre historique, qui croise les énergies et les brasse à l’Éternel Strasbourgeois.
10 jours à vivre à La Laiterie à travers des Nuits Électroniques et dansantes, des concerts et performances audio-visuelles, des flâneries artistiques et poétiques, des situations de conversation et de convivialité, des balades artistiques… !
… parce que tout est probablement affaire de perception et que la perception est sans doute l’affaire de chacun.