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Performance [Action artistique]
L’Ososphère ouvre Seegmuller 2011 [Evènement]
Môle Seegmuller [Lieu]
2011 [Année]
Présentation
Depuis un lieu déserté, désœuvré, sorte de cage de résonance du temps passé, on entend une voix de femme chanter « he’s the boy for me », ou le rire d’un vieux jazzman, des orages, des trains, des fragments enchevêtrés de musiques lointaines. Les aiguilles raclent les microsillons en 60 et en 18, mélangent leurs craquements parasites à l’images bruitée des super 8. Le tout s’élève avec la poussière en grandes nappes au-dessus du sol cimenté.
Pour cette création, nous avons demandé à Philippe Poirier de s’immerger quelques jours durant dans le Môle Seegmuller, au cours d’une sorte de résidence intra-urbaine qui lui a permis de vivre quelques poignées d’heures de jour et de nuit dans ce lieu finalement inconnu. Il y suggère un voyage, sans doute parce que, pour l’avoir vécu, force est de constater que ce lieu est habité par les ailleurs qui s’y raccordent.