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Scénographie extérieure [Action artistique]
L’Ososphère ouvre Seegmuller 2011 [Evènement]
Môle Seegmuller [Lieu]
2011 [Année]
Présentation
Nous proposons cette année à Madeleine Chiche et Bernard Misrachi de se pencher sur la poétique d’un lieu dont ils sont tombés amoureux au premier coup d’œil, afin d’augmenter du regard du visiteur le récit naturel que celui-ci propose à la ville, la fonction implicite qu’il tient dans cette dernière. Ils sont ainsi venus musarder sur le Môle Seegmuller, s’abandonnant à la déambulation scrutative pour en apprécier les volumes et surfaces, pointer les perspectives, la poésie, la part de mystère… avant d’ajouter les éphémères marques du regard qu’ils vont y poser, ils sont ainsi entrés en dialogue avec un bâti imprégné des traces de son histoire et de son rapport à la ville.
« L’architecture des entrepôts Seegmuller est là, sereine et silencieuse, indifférente à son avenir incertain. C’est une question de temps. Dans cet intervalle, on croit voir les signes d’apparitions comme les bruissements d’une rumeur intérieure. et cette envie de ne pas rompre le mystère de cette présence imposante et discrète. Préserver la spécificité de la nuit. Réveiller le bel endormi. Une fois de plus, nous sommes entraînés dans les pérégrinations urbaines de L’Ososphère. Rien n’est joué d’avance. C’est le lieu aussi qui fait l’évènement. Nous aimons cet enjeu où l’art interroge la transformation de la ville. À notre manière, nous cherchons à réfléchir ses creux délaissés et poétiques où il s’agit peut-être de faire résonner l’indétermination de ces espaces. »